dimanche 22 mars 2015

Avons-nous bien saisit le message de Christ par rapport à ceux qui sont malades?

Avons-nous bien saisit le message de Christ par rapport à ceux qui sont malades?
On peut ne pas être d'accord vous et moi, mais cela n'empêche pas que l'église est l'institution la plus noble qui puisse exister. Cependant, malgré cette lettre de noblesse, n'est-elle pas devenue une communauté ambivalente?
L'église doit-être, en effet, une communauté d'inclusion. Mais à constater les comportements dans certaines congrégations et de certains chrétiens, laïcs ou leaders, on est à se demander, si elle n'est pas devenue une communauté d'exclusion. Malheureusement, c’est un endroit où l'on arrive à trouver beaucoup de discrimination. Toutefois, je suis conscient que la tâche est ardue, car comment peut-on associer le mode de vie que l'évangile interpelle à tous croyants à celui des autres?
D'un autre côté, Christ n'a t-il pas lui-même dit qu'il est venu pour ceux qui sont malades?
Ainsi, l'église est pour ceux, comme moi, qui pensent qu'ils ont besoin d'être soigné. Si tel est le cas, comment peut-on attendre que les autres arrivent en bonne santé, pendant qu'on est encore sous la surveillance du médecin traitant. Dans toute cette remise en question, je me suis demandé, si on n'a pas mal saisi le message de Christ. Et vous, l'avez-vous bien saisi?
Pasteur Ronald Alexandre
Église De Dieu Réparateur Des Brèches

dimanche 15 mars 2015

L'Éternel est mon berger


L'Éternel est mon berger
 
L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien. 
Psaumes 23:1
 
Est ce qu'il vous arrive parfois de vous trouver dans une situation difficile ou pénible? 
Dans ce verset, David nous inspire une confiance inébranlable en vous exhortant à fixer vos yeux sur votre bon berger qui connait vos besoins. Cette affirmation met l'accent sur la générosité de Dieu envers ses enfants. 
En effet, il vous est important d'accepter cette vérité contenue dans cette phrase, à savoir que vous aurez de quoi satisfaire vos besoins en se confiant à Dieu. Car il a le pouvoir de contrôler votre situation. 
Il est écrit: les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent L'Eternel ne sont privés d'aucun bien. 
Psaumes 34:10


Écrit par le pasteur Harold Bourgeau
2015

dimanche 8 mars 2015

La vraie religion : le christianisme (top 5 raisons)

La vraie religion : le christianisme (top 5 raisons)
Quelle est la vraie religion? Voici les 5 meilleures raisons pourquoi, selon moi, le Christianisme est la vraie religion ou plutôt pourquoi Jésus est réellement le Sauveur du monde comme il prétendait l'être :

5 - Perfection morale de Jésus-Christ : "Qui me convaincra de péché?" disait Jésus à ses accusateurs (Jean 8:46). Jésus est reconnu par tous pour avoir été parfait. Il n'a jamais profité de son statut de Prophète pour son propre intérêt, de façon égoïste ou de façon malsaine. Il a été entouré par douze jeunes hommes jour et nuit pendant trois ans. Certainement, s'ils avaient vu en Jésus quelqu'un de moralement répréhensible comme tout le monde par moment, ils n'auraient pas prêché la perfection morale de Jésus (Actes 3:14, 22:14, Hébreux 4:15, 1 Pierre 2:22, 1 Jean 2:1, 3:5), vérité essentielle au message du christianisme : le Juste est mort pour les injustes afin que sa perfection morale soit transférée à tous ceux qui croient en lui.

4 - Son enseignement : L'enseignement de Jésus-Christ a clairement apporté l'humanité à un autre niveau en introduisant la notion de compassion universelle (le bon samaritain - Luc 10:25-37), de l'amour inconditionnelle et sacrificielle qui brise le cycle de la violence. La Bible dépeint trois stades de l'humanité. Cette citation de Jean Monbourquette cerne bien les deux premiers : « Dans la tradition du judaïsme, la célèbre loi du talion 'Oeil pour oeil, dent pour dent' avait pour but de réglementer la vengeance. Elle voulait atténuer les paroles de Lémek, le fils de Caïn qui proclamait à ses femmes : ‘Oui, j’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. Oui, Caïn sera vengé sept fois, mais Lémek soixante-dix-sept fois!’ (Genèse 4:23-24). » (Comment pardonner? p.21) De la vengeance à la justice et de la justice à la miséricorde, voilà trois étapes importantes traçant le travail de Dieu dans l'histoire de l'humanité. Le point culminant de cette éducation divine se trouve en Jésus-Christ qui ne nous a pas seulement incité à aimer nos ennemis et à prier pour ceux qui nous persécutent (Matthieu 5:38-48), mais qui nous a donné un véritable exemple à suivre en mourant à la croix alors que nous étions encore ennemis de Dieu. Il est Celui dont la meurtrissure nous guérit et nous sommes appelés à suivre ses traces afin d'être aussi un baume dans un monde brisé (1 Pierre 2:20-25).

De plus, une des questions que chaque personne devrait se poser lorsqu'il s'agit de tester la solidité de ses croyances est celle-ci : Dans quelle mesure mes croyances répondent-elles de façon cohérente à la réalité dans laquelle nous vivons? Expliquent-elles, par exemple, de façon satisfaisante la nature humaine? La nature humaine, comme l'a dit Blaise Pascal, est à la fois grande et misérable : "S'il se vante, je l'abaisse. S'il s'abaisse, je le vante. Je le contredis toujours jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible." (Sellier, 2009, p.116) Le christianisme apporte une excellente réponse, une réponse qui, selon moi, explique précisément le paradoxe de la condition humaine : nous avons été créés à l'image de Dieu (donc avec un potentiel inouï, capable de bien faire), mais à cause de la chute d'Adam et Ève, nous avons hérité d'une nature pécheresse (expliquant notre tendance imminente au mal). D'où notre capacité de faire des actions les plus nobles comme les plus honteuses. Ce paradoxe est aussi présent à la croix : Jésus meurt pour des pécheurs, pécheurs qui ont tout de même une valeur inestimable à ses yeux la preuve étant qu'il a payé de son propre sang le rachat de nos âmes.

3 - Nombreux miracles : Jésus lui-même disait : "Croyez-moi, je suis dans le Père et le Père est en moi. Croyez du moins à cause de ces oeuvres [miracles]." Jean 14:12 Plus loin, l'apôtre Jean déclare aussi que ces nombreux miracles représentent une bonne raison de croire que Jésus était vraiment qui il prétendait être, c'est-à-dire le Fils de Dieu : "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceci est écrit afin que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et qu'en croyant, vous ayez la vie en son nom." Jean 20:30-31 (voir aussi Jean 5:36)

D'après moi, les septiques prennent trop à la légère le fait que Jésus était reconnu par tous pour avoir fait plusieurs miracles. Il faut considérer au moins trois éléments soutenant la crédibilité de cet argument : 

3.1 - Ce n'est pas Jésus qui écrivit sa propre biographie empreignée de miraculeux, mais plusieurs auteurs qui affirment tous avoir été témoins oculaires ou rapporter les propos de témoins oculaires. Considérez tous ces passages bibliques qui attestent ce statut de témoins oculaires :

- Luc 1:1-4
- Jean 19:33-35, 20:24-30
- Actes 2:32, 3:15, 4:18-20, 5:30-32, 10:39-40
- 1 Corinthiens 15:3-8
- Hébreux 1:1, 2:3-4
- 1 Pierre 5:1
- 2 Pierre 1:16
- 1 Jean 1:1-2

3.2 - Les évènements ne sont aucunement présentés comme un mythe, mais comme étant ancrés historiquement dans des lieux, des temps, des époques précises. On y donne des précisions géographiques, politiques et culturelles nous permettant de valider historiquement les faits [voir aussi mon post sur les coïncidences non-intentionnelles en cliquant ici].

3.3 - Les apôtres ont prouvé leur sincérité en mourant pour avoir prêché ces choses. En effet, la tradition nous rapporte que seulement l'apôtre Jean aurait rendu l'âme après une longue vieillesse. Un autre élément qui prouve leur sincérité est le fait qu'ils n'avaient aucun intérêt personnel lié à la prédication de l'évangile. Aucun avantage économique, politique ou sexuel. Au contraire, l'apôtre Paul décrit éloquemment le prix qu'il payait pour l'évangile en 2 Corinthiens 11:22-33.

Par voie de comparaison, Mahomet n'a jamais prétendu faire le moindre miracle : "Et ils disent : « Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur lui des signes venus de son Seigneur ? » Dis : « Les Signes sont auprès d’Allah. Je ne suis qu’un avertisseur explicite ». Ne leur suffit-il donc pas que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu’il leur soit récité ? Il y a vraiment là une miséricorde et un Rappel pour des gens qui croient." Coran, Sourate 29:50-51

Regardez les autres fondateurs de religion et vous ne trouverez rien qui soit comparable aux miracles attestés historiquement dans la Bible, particulièrement dans la personne de Jésus-Christ.

2 - Les prophéties : Selon Blaise Pascal, "la plus grande des preuves de Jésus-Christ sont les prophéties." (Sellier, 2009, p.182) Selon lui, les prophéties représentent "un miracle subsistant." (Ibid.) Pour moi, elles sont la plus grande démonstration du Dieu de l'Histoire. Dès Genèse 3:15, Dieu dit au serpent : "Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t'écrasera [futur] la tête et tu lui écraseras [futur] le talon." D'où l'importance de toutes les généalogies dans la Bible, notamment celles de Jésus dans le début de Matthieu et de Luc. Depuis le tout début, après la chute, Dieu promettait qu'un jour, quelqu'un de la descendance de la femme apporterait un coup mortel au diable tandis que le diable le blesserait aussi, mais de façon beaucoup moindre. C'est ce qui est arrivé par la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ.

Pensez aussi à l'histoire d'Abraham qui fut appelé par Dieu a sacrifier son fils unique comme j'ai déjà écrit. Dans ce passage biblique, il est écrit : "C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : 'À la montagne de l'Éternel, il sera [futur] pourvue.'" Genèse 22:14 C'est justement sur une montagne que Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fut offert en sacrifice, sur le mont Golgotha (Marc 15:21-24). Allez lire Ésaïe 53 ou Zacharie 12:10, allez lire Matthieu 27:26-50 puis comparez avec le Psaume 22 comme Jésus lui-même du haut de sa croix nous y invite en citant la première phrase du Psaume (Matthieu 27:46).

1- La résurrection : Jésus crucifié fut le verdict humain sur sa personne. Jésus ressuscité trois jours plus tard fut le verdict divin sur sa personne. Si les prophéties représentent un miracle qui précédait même sa naissance, la résurrection représentent un miracle suivant même sa mort. Avant [prophéties], pendant [miracles] et même après sa vie terrestre [résurrection], Dieu a pleinement démontré qu'il était du côté de Jésus-Christ. Plusieurs personnes affirment avoir vu Jésus vivant, avoir parlés et interagit avec lui après qu'il ait été crucifié. Que ce soit individuellement [Marie-Madeleine] ou en groupe [les 11 onze apôtres], que ce soit des septiques [Thomas, Jacques, le frère du Seigneur et ses autres frères] et même un ennemi [Paul], leur témoignage est unanime : il est revenu à la vie et a vaincu la mort après avoir été crucifié pour nos péchés. Tous furent complètement transformés par cette rencontre et, comme j'ai dit plus tôt, l'histoire témoigne que tous les apôtres sauf Jean ont fini en martyrs pour avoir prêché cette vérité. Cela prouve leur sincérité. Pour plus de détails, je vous recommande un autre post que j'ai fait sur la résurrection : cliquez ici.

* - Enfin, j'ajouterais une 6e raison d'ordre subjective également valable : L'expérience d'une rencontre personnelle et spirituelle avec le Ressuscité par plusieurs encore aujourd'hui démontrent que le Christianisme est vrai. Panoplies de nos contemporains dont moi-même peuvent attester que Jésus-Christ est vivant et qu'il transforme des vies encore aujourd'hui. De la même manière que la résurrection de Jésus-Christ changea radicalement la vie des gens du 1er siècle, aujourd'hui encore il change des vies. Il métamorphosa la mienne lorsque j'avais 16 ans. Il se révèle encore de nos jours à ceux qui se tournent vers lui et l'invoquent d'un coeur sincère, à ceux qui cherchent la vérité avec humilité.

Bref, voilà ce qui représente pour moi les meilleures raisons de croire que le Christianisme est la vraie religion. Mais, tout compte fait, le Christianisme est beaucoup plus qu'une religion car il ne s'agit pas de faire des bonnes oeuvres ou d'avoir les bonnes pratiques afin de devenir une personne acceptable aux yeux de Dieu. Le Christianisme nous apprend qu'on ne peut pas grimper l'échelle de la vertu pour essayer d'accéder au ciel par nous-mêmes. Dieu lui-même dû descendre vers les hommes. Par le paiement qu'il a fait pour nos fautes à la croix, le Dieu de justice et d'amour invite le monde entier à se réconcilier avec lui et à cultiver une relation intime avec lui, en Jésus-Christ

Pasteur Sonny Perron-Nault, Église ACM Oassis
Pour suivre le pasteur Perron-Nault nous vous invitons à lire son blogue : http://sperron.blogspot.ca/

dimanche 1 mars 2015

Embrassons nos difficultés

Embrassons nos difficultés… une petite phrase qui nous fait monter un sourcil. Comment peut-on embrasser nos difficultés? Qui veut embrasser ces problèmes?  Nous préférons plutôt les fuir, les détruire ou bien tout simplement les ignorer. 
Nous souhaitons jamais en avoir, mais nous savons qu’ils ce produiront quand même. J’aimerais vous dire que je suis très gentil avec vous, en employant le mot « Embrasser », car la Parole nous indique une « Réjouissance » à recevoir des tribulations pour la cause de Jésus-Christ. Dans le livre des Actes 5 : 17-42 (LSG), nous constatons des apôtres persécutés pour la cause de Jésus-Christ. Dans le verset 40 et 41, après avoir été battu de verges, les apôtres revinrent « rempli de joie » et ils ce sentirent « dignes » ou « honoré » d’avoir  reçu des outrages pour l’évangile du Christ. 
Devant tous cela, au bout du compte, le mot « Embrassez » n’a plus vraiment de valeur. Aujourd’hui, au Québec et dans ce siècle, peut-être que nous ne serons pas flageller devant la place publique pour l’Évangile. Mais quoi dire des rejets, des humiliations, des discriminations ou même certaines attaques physiques pour votre croyance et défense de Jésus-Christ. Posons-nous ces questions…Es-ce que nous embrassons vraiment nos difficultés? Es-ce que nous les voyons comme un privilège?... Embrassons nos difficultés avec joie!

Pasteur Kerby Stivene