jeudi 24 décembre 2015

Biographie Cynthia L. Gaspard

Cynthia R. Louissaint, canadienne-française d’origine haïtienne née à Montréal, a grandit dans une famille ecclésiastique. Dès son jeune âge, elle commença à chanter dans la chorale des adultes de son église locale dirigée par son père. 10 ans plus tard, sa voix unique la propulse vers une des plus grande Chorale Gospel à Montréal "Voices of Praise Community Choir" dirigée par Jennifer Mead. Durant son parcours musical, elle fonda son propre groupe de rap chrétien nommé "Everlasting" qui dura deux ans. Depuis lors, elle se fait en entendre à titre de prédicatrice, oratrice, parolière, conférencière, motivatrice, enseignante, coach et leader pour différents ministères. Épouse du pasteur Bertholi G. Gaspard, mère et co-fondatrice du Ministère Resurexion, cette jeune femme engagée socialement prône la justice sociale, l'art musical et la parole de Dieu en Jésus-Christ. 

Rédigé par Micherose Philosca 

vendredi 18 décembre 2015

À L'OMBRE DE L'ÉTERNEL!

À L'OMBRE DE L'ÉTERNEL!
 
Contrairement au sens large où l'ombre (Tsel) est temporaire et très passager. Associé à l'Éternel, le terme "ombre" change de sens complètement. Du grec, skia, Episkiazo=>Couvrir de son ombre. Et de l'hébreux "Tsel", signifie ombre, ombrage, symbolisant Sa présence comme protection, couverture 24/7. C'est une sécurité infaillible, une incomparable garde rapprochée offerte à nous par Dieu lui-même. "... Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L'Eternel est celui qui te garde, L'Eternel est ton ombre à ta main droite.…" (Ps 121, 3-5)
 
Alors, Bien-aimés, il n'en tient qu'à nous de nous confier en Lui, de Lui remettre famille, couple, enfants, maison, travail, ministère, projets... Afin de demeurer loin du danger : sous Son Abri, sous Ses Ailes dans notre quotidien.
 
Une promesse pour aujourd'hui :
 
"L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion Et sur ses lieux d'assemblées, Une nuée fumante pendant le jour, Et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit; Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. Il y aura un abri Pour donner de l'ombre contre la chaleur du jour, Pour servir de refuge et d'asile contre l'orage et la pluie." (Ésaie 4, 5-6)
 
Que le Seigneur te garde comme la prunelle de l'œil. Qu'Il tourne Sa face vers toi et te Protège à l'ombre (Tsel) de Ses ailes, toi, ta famille ainsi que tout ce qui compte pour toi....au nom de Jésus, amen!
 
Écrit par le Pasteur Harold Bourgeau

dimanche 13 décembre 2015

Parles à ta situation!!!

PARLE A TA SITUATION... (suite)

"Aujourd'hui même, l'Éternel me donnera la victoire sur toi..." (1 Sam17, 46) 

Confesser = Déclarer = Proclamer. Ce n'est ni se plaindre, ni murmurer ni s'apitoyer sur son sort... mais plutôt s'accorder avec Dieu et parler de Lui aux montagnes, aux mauvais temps et circonstances auxquels nous faisons face.

Mes Bien-aimés (ées), le Seigneur nous dit qu'Il "veille sur Sa Parole pour l'accomplir " (Jérémie 1,12); alors, comme David face à Goliath, prenons un instant pour confesser Sa Parole...

Je déclare que:

-Jésus-Christ est mon Seigneur et le Seigneur de tous (Actes 10, 36)

-l'Éternel est ma force, mon abri, mon refuge (Jérémie 16,19)

-l'Éternel est mon berger, je ne manquerai de RIEN (Ps 23,1)

-Je peux tout par Christ qui me fortifie (Philippiens 4,13)

-J'ai reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce en Jésus-Christ (Jean 1,16)

-Je suis lavé par Son sang et  guéri par Ses meurtrissures (Esaïe 53,5)

-Je n'ai pas peur, je ne promène pas de regards inquiets, car le Seigneur est avec moi, Sa main droite me soutient (Esaïe 41,10)

- Toute arme forgée contre moi, ma famille, Fraternité Chrétien... sera sans effet (Esaïe 54,17)

-Je suis la tête et non la queue (Deut. 28,13)

-Je possède l'assurance du jeune lion (Prov28,1)

-Tous mes ennemis sont confondus (Ps 6,10)

-Mon Dieu pourvoira à tous mes besoins (Phil 4,19)

Au Nom Glorieux de Jésus, amen!

Pasteur Harold Bourgeau

dimanche 6 décembre 2015

Veillez et Tenez-vous prêts!!!

                                                                          Veillez et Tenez-vous prêts

Chers lecteurs que la paix du Seigneur soit avec vous!  C’est toujours avec humilité et avec joie que je remercie Dieu d’avoir l’opportunité d’écrire à son sujet, par sa Grâce. Dans notre première correspondance,  qui je l’espère, a été édifiante, nous avons vu qu’un événement, très attendu par certains et méconnu par d’autres, était sur le point d’arriver : L’avènement,  la seconde venue,  ou encore le retour de Jésus Christ. Nous avons vu que suite aux 3 questions des disciples au Seigneur (Matthieu 24. 3), Jésus, répondant à première question : « Dis-nous quand cela arrivera-t-il? » exhorta alors ses disciples à reconnaitre les signes caractéristiques de la saison menant à son retour.   Cela nous a amené à : reconnaitre l’État de notre relation avec Dieu,  avec nos frères et sœurs dans la foi et finalement avec le monde.  Regardons aujourd’hui sa réponse à la deuxième question: « Quel sera le signe de ton avènement? »

Le Seigneur confirme dans un premier temps l’impossibilité de prédire le moment de son retour.  Il marque cela au crayon gras en nous racontant la parabole des dix vierges. (Matthieu 25. 1-13)  Évoquant cette tradition du mariage juif de l’époque;  les vierges qui attendent avec l’épouse tard dans la nuit que l’époux se manifeste et viennent les chercher pour aller chez lui (ses parents) fêter les noces.  Puisque la transition entre la demeure de l’épouse et celle de l’époux se faisait traditionnellement de nuit,  les vierges (filles d’honneurs) devaient avoir des lampes pour être en mesure d’éclairer le chemin et de suivre le cortège dansant dans la nuit.   Jésus mets principalement l’accent sur le thème de la vigilance. Car on ne savait jamais à quel moment l’époux allait finalement arriver.
Spirituellement  nous avons tous des lampes et devons premièrement nous assurer que nos lampes soient fonctionnelles. C’est-à-dire que nous ayons de l’huile pour les allumer.  Cette huile c’est le Saint-Esprit,  c’est la Grâce de Dieu.  Nous l’obtenons comme résultante d’une vraie repentance et de la justification que Dieu nous donne en Jésus Christ.  Donc une fois justifié, nos lampes sont allumées et nous devenons lumière du monde  ou encore enfants de lumière.  Or ce qui me porte à réfléchir lorsque je lis cette parabole est que les vierges folles autant que les vierges sages avaient au départ de l’huile dans leurs lampes.  Il est ici question plutôt d’un assoupissement, d’un manque de vigilance, car il faut maintenir nos lampes pleines d’huile  ou d’en avoir en réserve. Combien parmi nous chrétiens sommes assoupis au point de ne pas réaliser que nos lampes s’éteignent? Que notre onction a diminué. Que notre foi n’est plus agissante. C’est un piège que le diable  aime tendre aux enfants de Dieu, de les laissé  s’assoupir, devenir nonchalant occupés par les problèmes, les projets,  les distractions qui nous déconcentrent du but premier : être prêt pour son retour. Nous devons valider la réalité de notre foi.

Une autre importante réalisation est qu’on ne peut partager notre huile. Dans le sens qu’on ne peut la donner pour aider, en ce jour-là, notre voisin dont la lampe s’est éteinte.  Il faut aller voir Celui qui possède L’Huile et c’est Lui seul qui peut la donner.  (…Il oint d’huile ma tête…)  Les vierges sages ne purent partager leur huile avec les vierges folles,  On ne peut transférer le salut,  c’est impossible. Votre onction peut être agissante dans ma vie, mais je ne peux pas en prendre et vous en laissez un petit peu. Chacun doit s’assurer de maintenir, entretenir, sa lampe. Nous devons veiller : Par la prière, par le jeûne, en demeurant sobres. 

L’irréparable erreur serait donc de nous faire imitateurs des vierges folles et de se réveiller trop tard. Car nous sommes au milieu de la nuit et L’’Esprit crie : « Voici l’Époux! »  Les signes nous montrent qu’Il est sur le point d’arriver. Nous nous devons d’être prêts comme les vierges sages.  Plein de l’Esprit,  en communion parfaite avec notre Dieu, cherchant constamment sa présence.  Lorsque les vierges folles ont réalisé que leurs lampes s’étaient éteintes durant leur assoupissement, elles sont parties en trombe chez le marchand pour en acheter…..au beau milieu de la nuit. Par le temps qu’elles en aient trouvé,  l’époux était venu et reparti avec le cortège nuptial.  Elles eurent beau frapper, personne n’ouvrit la porte. Elles avaient raté le bateau.  Amis lecteurs, ne laissons pas prendre au piège. Soyons sobres, veillons et prions. Tenons-nous prêts!

Fr. Charles Tranchant

mercredi 25 novembre 2015

ÊTES-VOUS PRÊTS ?

Chers frères et sœurs que la paix du Seigneur soit avec vous !  C’est avec une certaine joie que je partage avec vous ce premier blog, cette première correspondance qui je l’espère, entamera  un dialogue entre nous, pour l’édification commune de nos âmes. Le sujet dont je veux vous faire part brûle dans mon cœur depuis près d’un an déjà.   Bien que vaste et complexe, je propose de vous entretenir avec un premier de trois textes sur ce même sujet.
 
Le monde dans lequel nous vivons à rapidement évolué au cours des 60 dernières années. La science a fait des découvertes remarquables; la technologie a inventé toutes sortes d’outils et d’appareils ingénieux,  et, il y a 20 ans de cela, plusieurs de ces items que nous utilisons  quotidiennement n’existaient  tout simplement pas.  Mais au travers de tous ces changements, une autre chose à constamment évolué, pris de l’ampleur. Visible ou  non, elle a constamment grandi en puissance travaillant tantôt  ouvertement, tantôt dans les coulisses.  Je fais référence ici  à l’esprit de l’antéchrist. Cet esprit qui est contraire à l’Esprit de Dieu, contraire à  la révélation de Jésus Christ. (1 Jean 4 v 2-3) L’état de dépravation, d’immoralité, de méchanceté du monde semble atteindre de nouveaux sommets. Quelle tristesse et quel désarrois. 
 
Mais j’ai, du moins, une bonne nouvelle à vous annoncer. Une nouvelle qui semblait avoir disparue de nos priorités, une nouvelle qui ne faisait plus partie incessante de nos prédications, de nos priorités spirituelles. Cette bonne nouvelle est que Jésus Christ revient! La question qui se pose est la suivante : Êtes-vous prêts? Depuis un an nous sommes témoins d’événements qui laissent  certains pensifs,  d’autres craintifs  et plusieurs indifférents.  Mais le Saint-Esprit veut réveiller l’Église, l’Épouse de Christ!  Jésus revient bientôt et Il ne saurait tarder. 
 
Quand nous observons ce que le Seigneur a dit sur son retour, j’affectionne particulièrement l’évangile de Matthieu aux chapitres 24 et 25. De toutes les questions posées au Sauveur, ces 2 chapitres représentent la réponse la plus longue, la plus complète de Jésus à ses disciples.  Le verset 3, de Matthieu 24 nous montre le questionnement des disciples. En effet ils posèrent ces 3 questions à Jésus:   1-Dis-nous quand cela arrive-t-il ?  2- Quel sera le signe de ton avènement ? 3- Quel sera le signe de la fin du monde ?  Regardons la réponse  de Jésus à la première question.  Le Seigneur nous invite à reconnaître la saison. Jésus décrit alors 10 signes de temps distincts afin de reconnaître la saison. (Verset 4 à 14)  Un temps pour :     1. Les séducteurs, 2. Les guerres, 3. La dévastation,  4. La maladie,  5. Les désastres,  6. Les persécutions,   7. La trahison, 8. Les fausses doctrines, 9. La rébellion contre les lois de Dieu, et 10. La prédication du royaume.    Lorsque nous observons ce qui arrive dans l’actualité depuis les  2 dernières années, nous réalisons que nous sommes dans ce temps que le Seigneur a lui-même baptisé : « …le commencement des douleurs » (verset 8).  Mais je m’inquiète du fait que je ne vois pas de sentiment d’urgence, L’Ecclésia,  l’Église est amorphe, endormie. Pendant que certains continuent de prêcher un évangile de prospérité,   d’autres en prêchent un de permissivité. Mais nous devrions nous préparer et préparer nos églises au retour du Sauveur!  Il nous faut prêcher le retour de Jésus, il nous faut prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu. 
 
Ce qui m’amène à la première exhortation  de cette missive; puisque nous reconnaissons la saison,  nous devons   reconnaître l’État de notre relation avec Dieu ?  Suis-je réconcilié avec Dieu ? (romains 5 v. 10) - Suis-je né de nouveau?   - Suis-je en mode rédemption ? Est-ce que je fais mourir le vieil homme chaque jour ?  Est-ce que je cherche la présence de Dieu dans ma vie par la prière, le jeûne, la lecture de sa parole ? Est-ce que je produis les fruits de l’Esprit ? (Galates 5 v 22). Il faut vraiment sonder la nature et l’état de  notre relation avec Dieu, car de cela, dépendra  le sort de notre éternité.  
 
Deuxième exhortation : Reconnaître l’état de notre relation avec les frères et sœurs en Christ.  La Parole ne peut être plus claire: « Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13v34). «Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres de tout votre cœur. » (1 Pierre 1v22)  Mais celui qui est sans équivoque : « recherchez la paix avec tous et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. »  (Hébreux 12 v 14). Pouvons-nous réellement perdre notre salut, à cause de notre entêtement à ne pas faire la paix avec nos frères et sœurs dans la foi. On s’évite à la fin de service pour ne pas se serrer la main, on ne fréquente pas les mêmes évènements, on garde au cœur du ressentiment dont on finit par être l’esclave. En tant qu’enfant de Dieu, nous devons chercher cette paix, produire cette paix,  donner cette paix.  Il ne s’agit pas de former des clans, d’avoir des querelles, de calomnier etc… il s’agit d’aimer, de partager, d’instruire, de corriger avec douceur, ultimement  il s’agit de servir. 
 
Finalement ma troisième exhortation nous appelle à Reconnaître l’état de notre relation avec le monde.   Nous devons évangéliser sans relâche, nous devons redevenir l’Église qui a un impact  dans la rue, dans la communauté. Nous devons faire connaître cette bonne nouvelle du Dieu Sauveur et Rédempteur aux perdus, aux captifs, aux délaissés, aux abandonnés, aux dépressifs, aux suicidaires, aux orphelins; et leur nombre ne va cesser d’augmenter dans les prochaines années. Dieu nous a prédestinés,  appelés, justifiés pour accomplir un travail. Autrefois nous étions de leur nombre sans espérance, cherchant aussi le Chemin, cherchant aussi la Vérité. Mais aujourd’hui, nous avons Christ. Nous avons la Vie. Nous devons semer cette parole de vie,  cette semence incorruptible. Nous devons participer à la grande Commission. (Matthieu 28 v19-20)

Lecteurs, tenez ferme, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur.  Le Seigneur a tout dit; ne soyons pas effrayés de ce qui se passe dans le monde. Agissons plutôt comme des hommes et des femmes averties. Cultivons sans cesse notre relation avec Dieu;  Cherchons à servir tous ceux que nous côtoyons; Évangélisons et prêchons le royaume de Dieu en toutes occasions, favorables ou non.  Chers amis,  Jésus revient ! Soyons prêts.  
 
 
Texte rédigé par
Fr. Charles-E. Tranchant
  
 

dimanche 22 novembre 2015

Brillons pour Christ



" Voici, comme l'argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël!" (Jérémie 18, 6)

Dans ce passage bien connu, Dieu a utilisé une image pour parler au prophète Jérémie et aussi à nous, aujourd'hui en 2015. Dans ce sens que si le vase ne réussit pas ou ne convient pas à l'usage, il sera systématiquement remodeler par le potier. 
Alors, pour briller pour le Seigneur, il faudra être d'abord brisé, puis remodelé, défait et refait comme l'argile dans les mains du potier... 
Ainsi le divin Potier, l'Artisan par excellence veut que nous reconnaissions nos faiblesses, nous nous repentions réellement, laissant en arrière les choses anciennes afin qu'Il nous restaure et nous façonne à Sa manière. Mon frère, ma soeur, cette étape nous amène à nous consacrer, chercher Sa face dans le jeûne et la prière et nous abandonner humblement dans les Mains du Souverain Potier pour qu'Il fasse de nous un vase utile, accompli et propre à toute bonne oeuvre!

Ma prière:
Père Éternel, nous sommes l’argile, tu es Celui qui nous as formés, et nous sommes tous l’ouvrage de tes mains, façonne-nous, notre caractère, notre service selon ta Volonté et fais-nous briller pour toi comme des vases d'honneur et de bénédictions, au nom de Jésus, Amen!
Écrit par Harold Bourgeau

LA CONFIANCE EN DIEU VS LE NOUVEL ÂGE


LA CONFIANCE EN DIEU VS LE NOUVEL ÂGE
Recommande ton sort à l'Eternel, mets en lui ta confiance et il agira. (Psaumes 37:5)
La confiance de l'Évangile, c'est de savoir que l'évangile de Jésus est puissant pour nous sauver. Ceci est nettement dissemblable de la philosophie du Nouvel Âge (New Age) qui est un courant spirituel occidental, prônant le développement personnel, l’aspiration de SES rêves et la confiance en soi extrême, se regardant dans le miroir et dire : «Je peux ...le faire.» Une telle attitude conduite soit à une fierté d'une «réalisation» et de l’orgueil. Néanmoins, lorsque le désespoir, les difficultés viennent, cette confiance disparaît brusquement. En revanche, l’Évangile ne nous enseigne pas à baser notre confiance dans la culture, l’état, la religion ou à soi-même, mais à Dieu par l’entremise de son Fils Jésus-Christ. Dite dans l’adversité, je puis tout par celui qui me fortifie.
Prenons l'exemple de Moïse, dans le livre d’Exode, nous lisons le travail extraordinaire de Dieu dans la vie d'un homme ordinaire. Adopté, plus tard en exil avec « un casier judiciaire », il était destiné à une vie mélancolique, ténébreuse, jusqu'à sa rencontre avec Dieu dans le buisson ardent. Sa réussite est due à sa confiance en Dieu et non dans sa propre personne, ni dans le bâton qu’il avait en main et ni dans son entourage. En sommes, tous les héros de la foi, malgré leurs faiblesses, avaient une confiance en Dieu. Il en va de même pour nous, ayant confiance en cet évangile.
Écrit par Bertholi G.Gaspard

© Ministère ResureXion 2015
Tous droits réservés.
 

dimanche 11 octobre 2015

Coeur à coeur avec Jésus 2.

L'Adoration, c'est le fait de célébrer et de  considérer le Seigneur tel qu'"Il est",  pour qui "IL est" et de Lui donner la place qui lui revient dans notre coeur et notre vie.
La Louange, elle, consiste à compter les bienfaits de notre Dieu, à mettre devant nos yeux Ses miracles et bénédictions qui se renouvellent chaque matin. Autrement dit, Louer, c'est proclamer Ses Haut faits avec nos voix, nos mains, nos biens, nos cantiques, la musique, notre être entier....
Tout comme l'adoration, la louange à Dieu n'est pas sporadique, mais permanente, pas pour un jour, mais pour toujours. De plus, c'est naturel: nous louons et nous nous réjouissons tout simplement parce qu'Il a fait pour nous de grandes choses.
C'est aussi un acte de foi et d'obéissance à "El Shaddai": le Tout-Puissant, celui qui est au ciel et qui fait ce qu'Il veut.
Suivons l'exemple du roi David qui louait Dieu avant chaque combat, durant chaque épreuve. "Je m'écrie: Loué soit l'Éternel! Et je suis délivré de mes ennemis" (Ps.18, 4)
Alors, peu importe les temps durs, les circonstances difficiles, l'échec apparent ou l'impuissance totale, Je lève mes mains et loue mon Seigneur en  disant ce qu'Il a fait, ce qu'Il fait et ce qu'Il fera. Oui, parce qu'Il vit, rien à craindre: Satan est menteur, Jésus est vainqueur! Nous ne mourrons pas, nous vivrons pour raconter Ses oeuvres...!
" Je louerai l'Éternel tant que je vivrai. Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai" (Psaume 146, 2)
Pasteur H.Bourgeau

dimanche 20 septembre 2015

Sous son contrôle.

Sous son contrôle.

‘’…Or sans la foi, il est impossible de lui être agréable ’’ Hébreux 11,6a
Le Métro de Montréal fonctionne à l’électricité  à l’aide d’une tension de 750 volts de courant continu au travers de barres de guidages. Le courant est coupé la nuit pour  la maintenance des voies et durant cette période, le service est interrompu. Nous comprenons donc que l’électricité est indispensable au fonctionnement du Métro et que le courant est pour le Métro ce que la foi est pour un chrétien.
La foi est la source même de notre vie chrétienne. Même si tout semble beau aux yeux des hommes, nul ne peut plaire à Dieu ni connaitre le miraculeux qu’Il a planifié s’il n’a pas la foi authentique. (Heb 11,6a)
La foi change notre attitude et nos perspectives. Tout cela peut bien nous paraitre difficile mais lorsque nous choisissons de nous soumettre à la volonté du Tout-Puissant, nous pouvons être certains qu’à son Kairos, Il interviendra en notre faveur.
Aujourd’hui, abandonnons-nous complètement à Lui, car sous Son contrôle, tout comme l’argile dans les mains du potier, nous prendrons la forme qu’Il voudra nous donner afin de Lui être agréable et de témoigner sa grandeur dans nos vies pour la gloire de son saint nom. Amen!


Écrit par pasteur Harold Bourgeau

dimanche 13 septembre 2015

Coeur à Coeur avec Jésus!

"Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande." (Jean 4:23)
Le terme "adorer" de l'hébreu "ShaHaH" et du grec "Proskunéô, signifie "se prosterner" avec respect et amour devant notre Dieu, notre Père Éternel, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Bienheureux et seul Souverain...
Devant Lui, tout genou doit fléchir dans les cieux, sur la terre et sous la terre (Philippiens 2:10)
Mes Bien-aimés, adorer n'est pas une option : c'est un style de vie à rechercher, à adopter et à développer constamment dans la Parole et la prière, car c'est la Volonté même de Dieu, l'Auteur de la vie. Il nous a créés avant tout pour l'adorer de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre pensée et Il y prend plaisir.(Mat 22,37)
Ainsi, le meilleur moment pour L'adoration, c'est maintenant. Prosternons-nous donc en nous-mêmes, rentrons dans un coeur à coeur avec Jésus, adorons-le pour qui IL EST: Sauveur merveilleux, Rédempteur béni, Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Prince de paix, ... contemplons sa Grandeur infinie, ses exploits passes, présents et futurs dans notre vie, car Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement.

À toi Seigneur la Gloire, l'honneur, la puissance, la magnificence aux siècles et des siècles, Amen!
Écrit par le pasteur Harold Bourgeau

dimanche 30 août 2015

ÉGLISES, MARCHONS EN ÉQUIPE

Ecclésiastes 4 : 9
« Deux valent mieux qu’un parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. »

1 Corinthiens 12 : 14
« Un corps n'est pas composé d'un membre ou d'un organe unique, mais de plusieurs. »
Dans la Parole, divers versets nous font comprendre l’importance de l’équipe. L’importance d’avoir un compagnon, d’avoir plusieurs bras dans l’œuvre universelle de Dieu. Cette notion à été instauré depuis la création jusqu’à aujourd’hui…l’équipe!! Et je constate avec joie, par la Parole, que l’Église joue un rôle très important dans notre société. Elle le redéfinie, la transforme et agrandi l’horizon de la société ou secteur à laquelle elle fait partie. Nous voyons, malheureusement, un déclin du rôle que nos églises devraient avoir aujourd’hui et cela est vraiment triste. Elle possède une adresse postale…mais elle est invisible!
Quels sont ces rôles?
1.      Un lieu de rassemblement de croyants pour l'adoration, la prière, l'enseignement, la prédication de l'Évangile et la fraction du pain (Ac 2:42);
2.      Un lieu/famille d'accueil pour ceux qui désire connaître Dieu et tendre au démunis (Ac 11:25-26);
3.      Une base solide pour aller à la rencontre des non-croyants de la région (Ac 17:17) et pour envoyer des missionnaires et des évangélistes (Ac 13:1-4) en vue d'implanter de nouvelles Églises, pour accomplir ainsi la grande commission de Jésus-Christ (Mt 28:19-20);
4.      Un centre d’aide spirituelle, sociale et financier à ses membres ou ailleurs (social) dans le besoin, ainsi qu'à ceux qui sont appelés à ministère locale ou étranger: pasteurs, évangélistes, missionnaires... (Mt 25:35-45; Ja 1:27);
5.      Être un témoignage visible de l'unité de ceux qui croient en Jésus-Christ (Jn 17:20-23; Jn 13:34-35).
Pour que l’église puisse faire son rôle en puissance de manière universelle, elle requiert cette notion d’esprit d’équipe, de coopération et d’unité. Nous comprenons, dans une équipe, qu’il y a plusieurs places et que ce n’est pas tous le monde qui possèdent les mêmes capacités et que chacun possèdent ces forces et faiblesses….C’EST CELA LA BEAUTÉ DE L’ÉQUIPE!! Nous ne sommes pas tous des quarts-arrières!! Nous avons chacun notre place mais nous travaillons TOUS sous la même bannière et sur ce fait, nous formons ce grand corps! Le corps de Christ! Lisons et pratiquons 1 Corinthiens 12 et Marchons en équipe!


Écrit par le pasteur Kerby Stivene

jeudi 6 août 2015

Pourquoi l'Islam est une fausse religion?




Pourquoi l'Islam est une fausse religion?

L'une des affirmations les plus absurdes du Coran est sans doute celle que l'on retrouve dans la Sourate 4:157-158 : 

"157 et à cause de leur parole: «Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah»... Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié; mais ce n’était qu’un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude: ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué, 158 mais Allah l’a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage."

L'affirmation "Jésus n'a pas été crucifié, ni tué, mais Allah a fait en sorte que ça soit un faux semblant et l'a élevé vers Lui." pose problème à au moins deux niveaux... 

1 - Niveau historique
Premièrement, en soutenant une telle affirmation, le Coran se positionne à l'encontre de la méthode historique et des faits établis historiquement. Être musulman demanderait par conséquent d'être sourd, de nier, rejeter les nombreuses données historiques qui attestent la crucifixion et la mort de Jésus.

Il faut comprendre que, même selon les athées les plus sceptiques, la mort de Jésus par crucifixion est un fait établit! L'érudit en études néotestamentaires et sceptique Gerd Ludemann, par exemple, soutient que :

"la mort de Jésus résultant de sa crucifixion est un fait indisputable." (Ludemann, 1994, p.39)

Pourquoi? D'un côté, elle est attestée par plusieurs sources non-chrétiennes datant du 1er siècle ou du 2e siècle : Flavius Josèphe, Cornélius Tacite, Lucien de Samosate, Mara Bar-Serapion, le Talmud Babylonien. De l'autre côté, les différentes sources chrétiennes qui forment maintenant le Nouveau Testament supportent fortement la crucifixion de Jésus.

Considérons, par exemple, la 1ere lettre que Paul écrivit aux Corinthiens en l'an 55. Cette lettre date de seulement 25 ans après la résurrection de Jésus. Il fait alors référence à deux traditions (1 Co 11:23-25, 1 Co 15:3-7) en lien avec la mort de Jésus, traditions que les érudits appellent aujourd'hui "prépauliniennes". Une tradition pré-paulinienne, aussi appelée formulaire pré-paulinien, est une citation présente dans les épîtres de l’apôtre Paul, liée à l’enseignement chrétien traditionnel et fondamental, étant partagée par plusieurs églises et prédatant la rédaction de l’épître dans laquelle Paul l’insère. Autrement dit, ce n'est pas Paul qui l'invente car Paul l'a lui-même reçu d'autres chrétiens avant lui. Regardons notamment 1 Corinthiens 15:1-8 : 

"1 Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, 2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. 3 Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; 4 qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; 5 et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. 6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. 7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton..."

Selon les experts en critique des formes, cette tradition remonte au début des années 30 et vient directement des apôtres : 

"Ainsi, la majorité des érudits sceptiques qui ont touché au sujet pensent que Paul a reçu ce contenu traditionnel sur la mort et la résurrection de Jésus de Pierre et Jacques, le frère du Seigneur, alors qu’il était à Jérusalem environ une demi-douzaine d’années après la crucifixion." (Gary R. Habermas, 2009, p.208) 

Le credo trouvé dans 1 Co 15 assure que la mort de Jésus par crucifixion est attestée par les témoins oculaires qui ont assisté aux événements. C'est pourquoi Michel Gourgues, expert en christologie primitive, affirme que :

"la proclamation de la mort et de la résurrection de Jésus constitue ainsi le noyau dur de la première proclamation de foi. C’est ce dont témoignent aussi les autres formulaires couramment appelés pré-pauliniens à travers lesquels s’est exprimée la foi chrétienne des origines. Hymnes, confessions de foi ou échos de la prédication primitive, ces fragments de quelques mots ou de quelques lignes, plus ou moins faciles à identifier se trouvent disséminés et dissimulés ici et là d’un bout à l’autre du Nouveau Testament en particulier dans les lettres, celles de Paul et des autres." (Gourgues, 2011, p.60)

Autrement dit, ce genre de citations attestant la mort et la résurrection sont au coeur de la proclamation chrétienne la plus ancienne. En les ciblant, nous ciblons l’expression première de la foi chrétienne. Nous avons là une connexion directe à ceux qui ont marché, parlé, vécu avec Jésus! Ils sont tous unanimes : Jésus est mort pour nos péchés et il est ressuscité pour nous offrir le pardon et la vie éternelle.


Les musulmans doivent comprendre que personne sauf eux croient que Jésus n'est pas mort crucifié à la croix. Et quand on y pense deux secondes, qu'est-ce qui est plus crédible : une multitude de sources provenant du premier siècle et liées aux témoins oculaires ou un livre écrit 600 ans plus tard dans un lieu géographique tout aussi éloigné? La réponse est évidente.

Pour être musulman, le prix intellectuel à payer est, entre autres, de nier les faits historiques et la méthode historique.

2 - Niveau théologique
Deuxièmement, la sourate 4:157-158 pose un problème théologique majeure pour les musulmans. Parfois, certains musulmans disent que c'est l'apôtre Paul qui a fondé le christianisme tel qu'on le connait aujourd'hui. Cependant, supposons que la sourate 4:157-158 dit vrai... Cela ferait en sorte que ce n'est pas Paul le fondateur du Christianisme, mais Allah!!! Relisons le passage : 

"157 ce n’était qu’un faux semblant! (...) ils ne l’ont certainement pas tué, 158 mais Allah l’a élevé vers Lui." 

Allah a enlevé Jésus sans que personne ne s'en aperçoive et l'a remplacé par quelqu'un qui lui ressemblait pour qu'on pense que c'est lui. Réalisez-vous les implications de ça? Les disciples voient donc le faux-semblant qu'Allah a pourvu pour sauver Jésus, mais en faisant ça, ils croient que c'est Jésus et propage l'idée que Christ est mort crucifié. Allah cause donc la plus grande fausse religion au monde car c'est lui qui induit en erreur les disciples en mettant un faux-semblant à la place de Jésus. Or, si (selon ce scénario hypothétique basé sur ce passage) Allah a induit en erreur tous les chrétiens primitifs, pourquoi ne pas penser plutôt que c'est avec les musulmans qu'il l'a fait par l'entremise de Mahomet?

En bout de ligne, nous savons que l'Islam est une fausse religion car les données historiques vont à l'encontre de ce que le Coran affirme concernant le sort de Jésus et parce que même si on concèderait ce que le Coran affirme, cela impliquerait que Allah est un Dieu qui trompe des millions de personnes en ayant suscité une fausse religion. Or, nous savons que Dieu est bon et que s'il veut qu'on croit en lui, qu'on croit la vérité, il ne nous induira pas en erreur. Selon vous, Dieu est-il capable de laisser des traces historiques pour qu'on trouve le vrai Dieu?

1 Corinthiens 1:23-25 : "23 nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, 24 mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. 25 Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes."
Écrit par Pasteur Sonny Perron-Nault
Pour lire se bogues aller sur : http://sperron.blogspot.ca/

samedi 11 juillet 2015

L’HOMOSEXUALITÉ : UNE RÉALITÉ PRÉSENTE



Il me semble que l’urgence est à la fois au niveau de la sensibilisation des croyants sur une problématique qui n’est plus loin de la réalité de l’Église puisque l’homosexualité fait désormais partie de notre environnement immédiat. Elle occupe déjà à la fois l’espace du membership et du leadership ecclésiastique. Il faut que l’on arrête de voir l’homosexualité comme une réalité à venir, mais comme une réalité présente et installée dans nos Églises qui sont souvent pour des raisons sociologiques le reflet partiel de la société. L’homosexualité n’y est juste pas institutionnalisée parce que le discours officiel s’y oppose. Quand je parle d’Églises ici, c’est de façon très large et je ne vois pas seulement l’Église haïtienne qui sort de la matrice d’une société jugée homophobe. Et sur le plan biblique, ce qu’on vit aujourd’hui n’est guère une nouveauté puisque l’Église de Corinthe y faisait face et compte tenu de l’environnement cultuel, culturel voire politique favorable aux pratiques homosexuelles, c’est dans un langage très voilé que l’apôtre Paul aborda le sujet, notamment en ce qui concerne son discours sur le voile qui implicitement traite du sujet de l’identité sexuelle.
Dans 1 Corinthiens 6.9, Paul se positionnera par rapport au salut des efféminés de façon plus claire. Autant dire, la théologie paulinienne peut se révéler en ce sens homophobe dans la mesure où ce qualificatif désigne arbitrairement tous ceux qui ne sont pas favorables au discours homosexuel. Donc en plein Corinthe, l’évangile s’introduisait dans une polémique avec le milieu parce qu’il opère selon une discrimination assumée. Romains 1.26-27 offre aussi un éclairage important sur l’égarement spirituel et moral dans lequel cette déviation nous introduit. Ce que le monde demande aujourd’hui et qui reçoit l’impulsion de la Cour suprême est le redressement d’un exercice qui prévalait depuis l’époque de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19). Or, Dieu a été déjà très clair dans les textes vétérotestamentaires l’acte homosexuel (Lévitique 18.22 et Lévitique 20.13). Les hommes, grâce aux institutions démocratiques, postulent aujourd’hui un renversement des standards divins et théocratiques pour rendre opérante l’idéologie postmoderne qui place l’homme au centre du monde et qui élimine Dieu dans ses représentations. Ils poursuivent sur le plan légal et sociétal le processus irréversible de la mort de Dieu très tôt abordée par les philosophes. Et l’homosexualité participe dans ce processus. Sa légitimation correspond au projet de l’autonomisation de l’homme rendue possible grâce à la laïcisation de la société. L’homme s’est affranchi officiellement de la tutelle de Dieu : il se marie donc à un autre homme, mettant du coup en question l’héritage divin de l’hétérosexualité.
L’homosexualité est une forme avancée de la rébellion contre Dieu. C’est pourquoi elle ne peut se diffuser pacifiquement. Toute rébellion porte en soi des germes de violence. C’est pourquoi elle a des assises idéologiques, médiatiques, économiques et politiques puissantes et sous-estimées qui déforment ou déconstruisent toute vision contraire. Elle se veut un péché parmi les autres et exprime l’usage du libre arbitre de l’homme qui rejette toute dépendance par rapport à Dieu qui a été habilement chassé de l’histoire comme s’il s’agissait d’un mythe, d’une légende. Le discours de l’Église devrait consister en un ressourcement dans l’arsenal biblique qui met surtout en relief le fait que l’homme est créé en tant que couple avec la femme, sa côte. Il faut rappeler aux croyants leurs obligations de laisser la Parole informer le sens et l’essence même du mariage en tant qu’institution divine. Il faut valoriser et surtout encadrer le mariage hétérosexuel, pour qu’il maintienne, au moins au sein de l’Église et de la société, sa pertinence sociale en tant que cadre créé par Dieu pour l’épanouissement de l’être humain. Il faut révéler le caractère improductif de l’homosexualité qui en fait une menace pour la perpétuation de l’être humain. En effet, aucun enfant ne peut être issu du mariage homosexuel et conséquemment, la survie de notre espèce est menacée par la généralisation de l’homosexualité. Que dire de l’effondrement de la famille ? L’enfant qui sera élevé dans la négation totale de son identité biologique et naturelle, puisqu’adopté par des familles homoparentales, ne peut qu’en porter des séquelles. Si les études révèlent que l’absence du père ou de la mère a des incidences sur le développement psychologique de l’enfant, il faut dire que l’homoparentalité prive celui-ci au départ d’au moins un parent avec tous les risques que cela comporte.
Son avenir dans ce cadre est compromis de sorte que l’illusion de bien-être vendue par les partisans de l’homosexualité met en perspective bien des dangers que l’hétéro parentalité seule peut permettre d’éviter. En somme, en renversant les fondements de Dieu, l’homme n’a pas pu faire mieux. Au contraire, il s’enfonce dans la putréfaction morale et s’autodétruit. Ce que les armes à feu n’ont pas pu faire, l’homosexualité le fera à partir d’un mode opératoire différent. Et l’Église doit aligner tous les arguments à la fois théologiques, sociologiques et même philosophiques qui démontrent cela, sachant que l’homosexualité est une réalité transversale qui doit être combattue sur tous les fronts. L’Église doit aussi encourager les gens à se positionner comme modèle dans toutes les sphères de la société puisque leurs témoignages sont encore plus puissants que les arguments. Elle opposera ainsi une limite à la désarticulation morale et à la crise existentielle qui caractérise plus que jamais notre génération. Il ne faut pas non plus perdre de vue le fait que cette nouvelle donne s’inscrit également dans le sillon des événements prophétiques qui accompagnent la fin des temps.
En définitive, d’un point de vue eschatologique, l’homosexualité généralisée remettra le monde dans la situation antérieure qui a prévalu des millénaires avant la destruction de tout un segment de la terre par le feu. En ce sens, si Dieu n’a pas épargné Sodome et Gomorrhe alors qu’il faisait grâce à Lot (Genèse 19 :19 et 21), il n’épargnera pas non plus une génération perverse et oublieuse de ses racines. Toutefois, l’Église ne pourra pas empêcher au mal de s’installer. Mais, elle a le devoir de l’affronter en s’appuyant sur la Parole. Telle est son inaltérable mission aujourd’hui qui consiste aussi à sauver l’homosexuel de son homosexualité en l’amenant à Christ le miséricordieux et le compatissant, sachant que Christ fait toujours la différence entre le péché et le pécheur.
Écrit par Pasteur Joseph Jr. Clorméus

dimanche 28 juin 2015

Comptons sur Dieu

Avez-vous des problèmes, quelques soucis, ou du moins des petites inquiétudes dans votre quotidien pour votre ou votre entourage?
Alors, sachez qu'en tant que Rachetés, Enfants, Ambassadeurs, Servantes et Serviteurs du Dieu Très-Haut, nous devons avoir la mentalité d'Ézéchias 
(2 Chroniques 20, 11-17) : fixer nos yeux sur Lui et Le regarder agir:
*Par sa Défense salvatrice (Il est notre Avocat auprès du Père)
*Par sa Présence constante (... Je suis avec toi, ne promène pas des regards inquiets)
*Par sa Puissance infinie ( We can do everything through Him)
*Par sa provision qui jamais ne tarit (Notre Berger nous donne le nécessaire et fait déborder notre coupe de son Esprit Saint (=>Psaume 23,5b)
Ainsi, Jésus-Christ, "le serpent d'airain", "the Bridge of LIFE" menant vers le Père, nous rend par son sang plus que vainqueurs pour la Gloire de son Nom, Amen!
Écrit par Pasteur Harold Bourgeau

dimanche 31 mai 2015

Le Charlie Charlie Challenge

Le Charlie Charlie Challenge
Selon ce qui est rapporté, « le défi Charlie Charlie » ou « The Charlie Charlie Challenge » provient d’un rituel occulte mexicain. Le défi consiste que quelqu'un saisit un morceau de papier et y dessine quatre divisions. Ils écrivent oui et non dans des coins opposés. Alors quelqu'un empile deux crayons sur les divisions comme une croix et invoque un démon « mexicain » pour venir répondre aux questions demandées par les adeptes. Subséquemment, le démon se manifeste en faisant chavirer le crayon vers la case  « oui » ou « non ». Toujours est-il, il y a aussi des instructions déterminées quant à la façon de dire au revoir à « Charlie » quand le rituel est fini.

Maintenant, le défi devenu viral, est un vrai phénomène sur les réseaux sociaux au cours des  dernières semaines avec quelques adolescents affichant les vidéos d'entre eux s'engageant dans ce jeu diabolique. Remarqué que certains réagissent dans la peur et d’autres trouvent ça très drôle, il y a même eu des parodies. Quoi qu’il en soit, cela reflète le nouveau paradigme de la postmodernité de notre époque, assoiffé de spiritualité et du cynisme ambiant!

Le problème avec ce phénomène illustre c'est que les adeptes pensent que ce jeu est bénin. Toutefois, il y a des conséquences spirituelles néfastes et bien réelles. Parmi les conséquences, beaucoup sont devenus fous, paranoïèrent, etc. Les Saintes Écritures nous rapportent que Satan est là pour dérober, égorger et détruire. La Bible nous dit dans Éphésiens 6.12 : Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.  Ici, l’apôtre Paul divulgue la lutte de l’Église dans ce monde. De ce fait, le combat n’est pas contre de simples êtres humains forcément, mais bien contre des forces occultes, sataniques qui se cachent derrière certains dogmes, persécuteurs, jeux démoniaques, etc. Ainsi, nous les croyants régénérés, il serait bien qu’on instruit nos jeunes, nos enfants que le diable n’est « cute » et qu’il existe. Cependant, il faudrait aussi les éduqués qu’avec une réelle relation avec Jésus-Christ nous avons l’autorité contre ses forces démoniaques au lieu de perdre notre temps à enseigner à la jeune génération qu’elle va devenir des multimillionnaires!!! Par ailleurs, si ces jeunes en quête de richesse veulent devenir des multimillionnaires, qu’ils aillent étudier dans des établissements qui dispensent ces cours! En définitive, enseignons que Jésus-Christ est le Tout-Puissant et qu’Il est la lumière du monde venu nous libérer de l’esclavage de la condamnation du péché!!!

Écrit par Bertholi G.Gaspard

© Ministère Resurexion 2015 

dimanche 17 mai 2015

Comment savoir si une église est en santé?

Comment savoir si une église est en santé?
Dans son livre "Le développement de l'Église", Christian Schwarz énumère huit critères pour évaluer la qualité d'une église. D'après lui, une église qui réussie bien dans ces huit domaines sera une église qui grandira 'naturellement', c'est-à-dire qu'elle connaîtra une croissance qui vient de Dieu car elle respecte les principes de vie (principes biotiques) que Dieu a institués. Voici ces huit critères :

1 - Les responsabilités déléguées : ce point nous parle de l'importance du travail d'équipe. Le pasteur ne doit pas tout faire, mais travailler en collégialité. Il ne s'agit pas pour lui de se "débarrasser" des tâches liées au ministère en les donnant au premier venu, mais plutôt d'aider "chaque chrétien à prendre les responsabilités que Dieu a prévues pour lui." (p.22) L'église n'a pas besoin d'une personne qui fait cent choses, mais de cent personnes qui font une chose et qui la font du mieux qu'elles peuvent. (Wayne Cordeiro, Doing Church as a Team, 2004, p.44)

2 - Le service selon les dons : le fait que chaque membre de l'église soit en action n'est pas suffisant. Encore faut-il que le service de chacun concorde avec ses dons spirituels. Dieu nous a créés et équipés de façon unique afin que nous le servions dans certains domaines plus efficacement. C'est un point important car les chrétiens qui servent en fonction de leurs dons spirituels sont beaucoup plus doués, motivés et passionnés que ceux qui ne servent pas selon leurs dons.

3 - La spiritualité enthousiaste : ici, on parle de vivre sa foi avec consécration, ferveur, passion. Une des meilleures façons de constater ce critère de qualité est d'examiner un temps de prière. Rapidement, on peut voir le niveau d'intensité avec lequel les gens prient et cela peu importe leur personnalité ou leur façon d'exprimer cet enthousiasme. Rien ne peut remplacer une spiritualité motivée par le désir, la foi qui a comme fondement une relation authentique avec Jésus-Christ. Le thème biblique du "zèle" est très important.

4 - Les structures efficaces : Partout où la vie est créé, des structures se forment. Nous n'avons qu'à penser à Genèse 1 où, après l'intervention du Créateur, on passe du chaos à une création ordonnée et vivante. Pareillement, les structures sont importantes dans l'église. Y'a-t-il des responsable de secteurs dans l'église? Un responsable de l'école du dimanche, de l'évangélisation, de la formation, etc? Ces derniers sont là pour diriger, encourager, coordonner d'autres et les former. Ce point parle aussi de l'efficacité de l'organisation de l'église de façon générale, par exemple de l'horaire des rencontres, du lieux des rencontres, etc.

5 - Les cultes édifiants : cela a à faire avec la présence de Dieu lors des réunions et la guidance du Saint-Esprit lors des rassemblements. Lorsque c'est le cas, les croyants sont rafraîchis dans leur foi, encouragés et stimulés spirituellement. Les personnes qui participent à la réunion en tirent-ils "de la joie, du plaisir, et une meilleure connaissance de la Bible"? (p.31) Comme le point 3, l'opposé de ce critère est le sentiment d'obligation et de devoir.

6 - Les groupes de maison : souvent appelés cellules, les groupes de maison permettent aux chrétiens de vivre leur foi authentiquement. Il est facile d'aller à l'église le dimanche matin et de revenir à la maison sans s'avoir ouvert à qui que ce soit concernant ce que l'on pense ou ce que l'on vit vraiment. Les petits groupes de maison favorisent un espace où chacun peut partager où il en est dans sa vie spirituelle et où chacun peut mettre au service des autres ses dons spirituels. Ce point est important pour qu'un travaille de profondeur se fasse dans la vie des membres de l'église.

7 - L'évangélisation adaptée : l'église entière doit être mobilisée en vue de l'accomplissement de faire de toutes les nations des disciples de Jésus. Cependant, il est important de distinguer le don spirituel d'évangéliste du service universel (appel à tous les croyants de partager la bonne nouvelle ou d'y contribuer en fonction de ses dons). Les personnes qui ont le don d'évangéliste savent adapter les efforts d'évangélisation aux besoins des non-chrétiens ce qui porte plus de fruits.

8 - Les relations amicales : combien de temps les chrétiens passent-ils ensemble en dehors des réunions formelles organisées? Rire, s'amuser et s'inviter les uns les autres est un signe qu'il y a de l'amour dans l'assemblée. C'est en devenant proches qu'une confiance s'établit et que les chrétiens s'ouvrent mutuellement favorisant une ambiance d'authenticité.

L'ordre de ces huit critères n'implique pas différents niveaux d'importance. Tous les critères sont autant nécessaires. Ce qui est important, c'est de travailler à l'amélioration des domaines les plus faibles. La meilleure façon de le faire, c'est en employant les domaines les plus forts.

Cela est possible car il y a une interaction entre tous ces critères. Par exemple, une personne qui commence à servir dans l'église selon ses dons (#2) verra probablement sa spiritualité enthousiaste augmentée (#3). Pareillement, comme le Saint-Esprit utilise les dons spirituels pour l'édification du corps de Christ, le culte devrait être amélioré (#5) par l'ajout de cette personne à l'équipe. Ainsi, en ciblant les points forts, on peut travailler aux points forts pour augmenter la qualité de l'église dans ces huit différents domaines.

Je terminerais en ajoutant un critère : un enseignement véritable. Il est cruciale, je crois, qu'une église soit fondée sur la vérité et prêche les doctrines établies par l'Église historique enracinée dans le Nouveau Testament. Cela implique l'enseignement de doctrine comme la divinité de Jésus-Christ, la Trinité, le salut par grâce, etc. Aucun des critères mentionnés par Schwarz en parlent directement.
 Écrit par le Pasteur Sonny Perron-Nault
Bloggueur : sperron.blogspot.com