dimanche 22 novembre 2015

LA CONFIANCE EN DIEU VS LE NOUVEL ÂGE


LA CONFIANCE EN DIEU VS LE NOUVEL ÂGE
Recommande ton sort à l'Eternel, mets en lui ta confiance et il agira. (Psaumes 37:5)
La confiance de l'Évangile, c'est de savoir que l'évangile de Jésus est puissant pour nous sauver. Ceci est nettement dissemblable de la philosophie du Nouvel Âge (New Age) qui est un courant spirituel occidental, prônant le développement personnel, l’aspiration de SES rêves et la confiance en soi extrême, se regardant dans le miroir et dire : «Je peux ...le faire.» Une telle attitude conduite soit à une fierté d'une «réalisation» et de l’orgueil. Néanmoins, lorsque le désespoir, les difficultés viennent, cette confiance disparaît brusquement. En revanche, l’Évangile ne nous enseigne pas à baser notre confiance dans la culture, l’état, la religion ou à soi-même, mais à Dieu par l’entremise de son Fils Jésus-Christ. Dite dans l’adversité, je puis tout par celui qui me fortifie.
Prenons l'exemple de Moïse, dans le livre d’Exode, nous lisons le travail extraordinaire de Dieu dans la vie d'un homme ordinaire. Adopté, plus tard en exil avec « un casier judiciaire », il était destiné à une vie mélancolique, ténébreuse, jusqu'à sa rencontre avec Dieu dans le buisson ardent. Sa réussite est due à sa confiance en Dieu et non dans sa propre personne, ni dans le bâton qu’il avait en main et ni dans son entourage. En sommes, tous les héros de la foi, malgré leurs faiblesses, avaient une confiance en Dieu. Il en va de même pour nous, ayant confiance en cet évangile.
Écrit par Bertholi G.Gaspard

© Ministère ResureXion 2015
Tous droits réservés.
 

dimanche 11 octobre 2015

Coeur à coeur avec Jésus 2.

L'Adoration, c'est le fait de célébrer et de  considérer le Seigneur tel qu'"Il est",  pour qui "IL est" et de Lui donner la place qui lui revient dans notre coeur et notre vie.
La Louange, elle, consiste à compter les bienfaits de notre Dieu, à mettre devant nos yeux Ses miracles et bénédictions qui se renouvellent chaque matin. Autrement dit, Louer, c'est proclamer Ses Haut faits avec nos voix, nos mains, nos biens, nos cantiques, la musique, notre être entier....
Tout comme l'adoration, la louange à Dieu n'est pas sporadique, mais permanente, pas pour un jour, mais pour toujours. De plus, c'est naturel: nous louons et nous nous réjouissons tout simplement parce qu'Il a fait pour nous de grandes choses.
C'est aussi un acte de foi et d'obéissance à "El Shaddai": le Tout-Puissant, celui qui est au ciel et qui fait ce qu'Il veut.
Suivons l'exemple du roi David qui louait Dieu avant chaque combat, durant chaque épreuve. "Je m'écrie: Loué soit l'Éternel! Et je suis délivré de mes ennemis" (Ps.18, 4)
Alors, peu importe les temps durs, les circonstances difficiles, l'échec apparent ou l'impuissance totale, Je lève mes mains et loue mon Seigneur en  disant ce qu'Il a fait, ce qu'Il fait et ce qu'Il fera. Oui, parce qu'Il vit, rien à craindre: Satan est menteur, Jésus est vainqueur! Nous ne mourrons pas, nous vivrons pour raconter Ses oeuvres...!
" Je louerai l'Éternel tant que je vivrai. Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai" (Psaume 146, 2)
Pasteur H.Bourgeau

dimanche 20 septembre 2015

Sous son contrôle.

Sous son contrôle.

‘’…Or sans la foi, il est impossible de lui être agréable ’’ Hébreux 11,6a
Le Métro de Montréal fonctionne à l’électricité  à l’aide d’une tension de 750 volts de courant continu au travers de barres de guidages. Le courant est coupé la nuit pour  la maintenance des voies et durant cette période, le service est interrompu. Nous comprenons donc que l’électricité est indispensable au fonctionnement du Métro et que le courant est pour le Métro ce que la foi est pour un chrétien.
La foi est la source même de notre vie chrétienne. Même si tout semble beau aux yeux des hommes, nul ne peut plaire à Dieu ni connaitre le miraculeux qu’Il a planifié s’il n’a pas la foi authentique. (Heb 11,6a)
La foi change notre attitude et nos perspectives. Tout cela peut bien nous paraitre difficile mais lorsque nous choisissons de nous soumettre à la volonté du Tout-Puissant, nous pouvons être certains qu’à son Kairos, Il interviendra en notre faveur.
Aujourd’hui, abandonnons-nous complètement à Lui, car sous Son contrôle, tout comme l’argile dans les mains du potier, nous prendrons la forme qu’Il voudra nous donner afin de Lui être agréable et de témoigner sa grandeur dans nos vies pour la gloire de son saint nom. Amen!


Écrit par pasteur Harold Bourgeau

dimanche 13 septembre 2015

Coeur à Coeur avec Jésus!

"Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande." (Jean 4:23)
Le terme "adorer" de l'hébreu "ShaHaH" et du grec "Proskunéô, signifie "se prosterner" avec respect et amour devant notre Dieu, notre Père Éternel, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Bienheureux et seul Souverain...
Devant Lui, tout genou doit fléchir dans les cieux, sur la terre et sous la terre (Philippiens 2:10)
Mes Bien-aimés, adorer n'est pas une option : c'est un style de vie à rechercher, à adopter et à développer constamment dans la Parole et la prière, car c'est la Volonté même de Dieu, l'Auteur de la vie. Il nous a créés avant tout pour l'adorer de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre pensée et Il y prend plaisir.(Mat 22,37)
Ainsi, le meilleur moment pour L'adoration, c'est maintenant. Prosternons-nous donc en nous-mêmes, rentrons dans un coeur à coeur avec Jésus, adorons-le pour qui IL EST: Sauveur merveilleux, Rédempteur béni, Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Prince de paix, ... contemplons sa Grandeur infinie, ses exploits passes, présents et futurs dans notre vie, car Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement.

À toi Seigneur la Gloire, l'honneur, la puissance, la magnificence aux siècles et des siècles, Amen!
Écrit par le pasteur Harold Bourgeau

dimanche 30 août 2015

ÉGLISES, MARCHONS EN ÉQUIPE

Ecclésiastes 4 : 9
« Deux valent mieux qu’un parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. »

1 Corinthiens 12 : 14
« Un corps n'est pas composé d'un membre ou d'un organe unique, mais de plusieurs. »
Dans la Parole, divers versets nous font comprendre l’importance de l’équipe. L’importance d’avoir un compagnon, d’avoir plusieurs bras dans l’œuvre universelle de Dieu. Cette notion à été instauré depuis la création jusqu’à aujourd’hui…l’équipe!! Et je constate avec joie, par la Parole, que l’Église joue un rôle très important dans notre société. Elle le redéfinie, la transforme et agrandi l’horizon de la société ou secteur à laquelle elle fait partie. Nous voyons, malheureusement, un déclin du rôle que nos églises devraient avoir aujourd’hui et cela est vraiment triste. Elle possède une adresse postale…mais elle est invisible!
Quels sont ces rôles?
1.      Un lieu de rassemblement de croyants pour l'adoration, la prière, l'enseignement, la prédication de l'Évangile et la fraction du pain (Ac 2:42);
2.      Un lieu/famille d'accueil pour ceux qui désire connaître Dieu et tendre au démunis (Ac 11:25-26);
3.      Une base solide pour aller à la rencontre des non-croyants de la région (Ac 17:17) et pour envoyer des missionnaires et des évangélistes (Ac 13:1-4) en vue d'implanter de nouvelles Églises, pour accomplir ainsi la grande commission de Jésus-Christ (Mt 28:19-20);
4.      Un centre d’aide spirituelle, sociale et financier à ses membres ou ailleurs (social) dans le besoin, ainsi qu'à ceux qui sont appelés à ministère locale ou étranger: pasteurs, évangélistes, missionnaires... (Mt 25:35-45; Ja 1:27);
5.      Être un témoignage visible de l'unité de ceux qui croient en Jésus-Christ (Jn 17:20-23; Jn 13:34-35).
Pour que l’église puisse faire son rôle en puissance de manière universelle, elle requiert cette notion d’esprit d’équipe, de coopération et d’unité. Nous comprenons, dans une équipe, qu’il y a plusieurs places et que ce n’est pas tous le monde qui possèdent les mêmes capacités et que chacun possèdent ces forces et faiblesses….C’EST CELA LA BEAUTÉ DE L’ÉQUIPE!! Nous ne sommes pas tous des quarts-arrières!! Nous avons chacun notre place mais nous travaillons TOUS sous la même bannière et sur ce fait, nous formons ce grand corps! Le corps de Christ! Lisons et pratiquons 1 Corinthiens 12 et Marchons en équipe!


Écrit par le pasteur Kerby Stivene

jeudi 6 août 2015

Pourquoi l'Islam est une fausse religion?




Pourquoi l'Islam est une fausse religion?

L'une des affirmations les plus absurdes du Coran est sans doute celle que l'on retrouve dans la Sourate 4:157-158 : 

"157 et à cause de leur parole: «Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah»... Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié; mais ce n’était qu’un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude: ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué, 158 mais Allah l’a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage."

L'affirmation "Jésus n'a pas été crucifié, ni tué, mais Allah a fait en sorte que ça soit un faux semblant et l'a élevé vers Lui." pose problème à au moins deux niveaux... 

1 - Niveau historique
Premièrement, en soutenant une telle affirmation, le Coran se positionne à l'encontre de la méthode historique et des faits établis historiquement. Être musulman demanderait par conséquent d'être sourd, de nier, rejeter les nombreuses données historiques qui attestent la crucifixion et la mort de Jésus.

Il faut comprendre que, même selon les athées les plus sceptiques, la mort de Jésus par crucifixion est un fait établit! L'érudit en études néotestamentaires et sceptique Gerd Ludemann, par exemple, soutient que :

"la mort de Jésus résultant de sa crucifixion est un fait indisputable." (Ludemann, 1994, p.39)

Pourquoi? D'un côté, elle est attestée par plusieurs sources non-chrétiennes datant du 1er siècle ou du 2e siècle : Flavius Josèphe, Cornélius Tacite, Lucien de Samosate, Mara Bar-Serapion, le Talmud Babylonien. De l'autre côté, les différentes sources chrétiennes qui forment maintenant le Nouveau Testament supportent fortement la crucifixion de Jésus.

Considérons, par exemple, la 1ere lettre que Paul écrivit aux Corinthiens en l'an 55. Cette lettre date de seulement 25 ans après la résurrection de Jésus. Il fait alors référence à deux traditions (1 Co 11:23-25, 1 Co 15:3-7) en lien avec la mort de Jésus, traditions que les érudits appellent aujourd'hui "prépauliniennes". Une tradition pré-paulinienne, aussi appelée formulaire pré-paulinien, est une citation présente dans les épîtres de l’apôtre Paul, liée à l’enseignement chrétien traditionnel et fondamental, étant partagée par plusieurs églises et prédatant la rédaction de l’épître dans laquelle Paul l’insère. Autrement dit, ce n'est pas Paul qui l'invente car Paul l'a lui-même reçu d'autres chrétiens avant lui. Regardons notamment 1 Corinthiens 15:1-8 : 

"1 Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, 2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. 3 Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; 4 qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; 5 et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. 6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. 7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton..."

Selon les experts en critique des formes, cette tradition remonte au début des années 30 et vient directement des apôtres : 

"Ainsi, la majorité des érudits sceptiques qui ont touché au sujet pensent que Paul a reçu ce contenu traditionnel sur la mort et la résurrection de Jésus de Pierre et Jacques, le frère du Seigneur, alors qu’il était à Jérusalem environ une demi-douzaine d’années après la crucifixion." (Gary R. Habermas, 2009, p.208) 

Le credo trouvé dans 1 Co 15 assure que la mort de Jésus par crucifixion est attestée par les témoins oculaires qui ont assisté aux événements. C'est pourquoi Michel Gourgues, expert en christologie primitive, affirme que :

"la proclamation de la mort et de la résurrection de Jésus constitue ainsi le noyau dur de la première proclamation de foi. C’est ce dont témoignent aussi les autres formulaires couramment appelés pré-pauliniens à travers lesquels s’est exprimée la foi chrétienne des origines. Hymnes, confessions de foi ou échos de la prédication primitive, ces fragments de quelques mots ou de quelques lignes, plus ou moins faciles à identifier se trouvent disséminés et dissimulés ici et là d’un bout à l’autre du Nouveau Testament en particulier dans les lettres, celles de Paul et des autres." (Gourgues, 2011, p.60)

Autrement dit, ce genre de citations attestant la mort et la résurrection sont au coeur de la proclamation chrétienne la plus ancienne. En les ciblant, nous ciblons l’expression première de la foi chrétienne. Nous avons là une connexion directe à ceux qui ont marché, parlé, vécu avec Jésus! Ils sont tous unanimes : Jésus est mort pour nos péchés et il est ressuscité pour nous offrir le pardon et la vie éternelle.


Les musulmans doivent comprendre que personne sauf eux croient que Jésus n'est pas mort crucifié à la croix. Et quand on y pense deux secondes, qu'est-ce qui est plus crédible : une multitude de sources provenant du premier siècle et liées aux témoins oculaires ou un livre écrit 600 ans plus tard dans un lieu géographique tout aussi éloigné? La réponse est évidente.

Pour être musulman, le prix intellectuel à payer est, entre autres, de nier les faits historiques et la méthode historique.

2 - Niveau théologique
Deuxièmement, la sourate 4:157-158 pose un problème théologique majeure pour les musulmans. Parfois, certains musulmans disent que c'est l'apôtre Paul qui a fondé le christianisme tel qu'on le connait aujourd'hui. Cependant, supposons que la sourate 4:157-158 dit vrai... Cela ferait en sorte que ce n'est pas Paul le fondateur du Christianisme, mais Allah!!! Relisons le passage : 

"157 ce n’était qu’un faux semblant! (...) ils ne l’ont certainement pas tué, 158 mais Allah l’a élevé vers Lui." 

Allah a enlevé Jésus sans que personne ne s'en aperçoive et l'a remplacé par quelqu'un qui lui ressemblait pour qu'on pense que c'est lui. Réalisez-vous les implications de ça? Les disciples voient donc le faux-semblant qu'Allah a pourvu pour sauver Jésus, mais en faisant ça, ils croient que c'est Jésus et propage l'idée que Christ est mort crucifié. Allah cause donc la plus grande fausse religion au monde car c'est lui qui induit en erreur les disciples en mettant un faux-semblant à la place de Jésus. Or, si (selon ce scénario hypothétique basé sur ce passage) Allah a induit en erreur tous les chrétiens primitifs, pourquoi ne pas penser plutôt que c'est avec les musulmans qu'il l'a fait par l'entremise de Mahomet?

En bout de ligne, nous savons que l'Islam est une fausse religion car les données historiques vont à l'encontre de ce que le Coran affirme concernant le sort de Jésus et parce que même si on concèderait ce que le Coran affirme, cela impliquerait que Allah est un Dieu qui trompe des millions de personnes en ayant suscité une fausse religion. Or, nous savons que Dieu est bon et que s'il veut qu'on croit en lui, qu'on croit la vérité, il ne nous induira pas en erreur. Selon vous, Dieu est-il capable de laisser des traces historiques pour qu'on trouve le vrai Dieu?

1 Corinthiens 1:23-25 : "23 nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, 24 mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. 25 Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes."
Écrit par Pasteur Sonny Perron-Nault
Pour lire se bogues aller sur : http://sperron.blogspot.ca/

samedi 11 juillet 2015

L’HOMOSEXUALITÉ : UNE RÉALITÉ PRÉSENTE



Il me semble que l’urgence est à la fois au niveau de la sensibilisation des croyants sur une problématique qui n’est plus loin de la réalité de l’Église puisque l’homosexualité fait désormais partie de notre environnement immédiat. Elle occupe déjà à la fois l’espace du membership et du leadership ecclésiastique. Il faut que l’on arrête de voir l’homosexualité comme une réalité à venir, mais comme une réalité présente et installée dans nos Églises qui sont souvent pour des raisons sociologiques le reflet partiel de la société. L’homosexualité n’y est juste pas institutionnalisée parce que le discours officiel s’y oppose. Quand je parle d’Églises ici, c’est de façon très large et je ne vois pas seulement l’Église haïtienne qui sort de la matrice d’une société jugée homophobe. Et sur le plan biblique, ce qu’on vit aujourd’hui n’est guère une nouveauté puisque l’Église de Corinthe y faisait face et compte tenu de l’environnement cultuel, culturel voire politique favorable aux pratiques homosexuelles, c’est dans un langage très voilé que l’apôtre Paul aborda le sujet, notamment en ce qui concerne son discours sur le voile qui implicitement traite du sujet de l’identité sexuelle.
Dans 1 Corinthiens 6.9, Paul se positionnera par rapport au salut des efféminés de façon plus claire. Autant dire, la théologie paulinienne peut se révéler en ce sens homophobe dans la mesure où ce qualificatif désigne arbitrairement tous ceux qui ne sont pas favorables au discours homosexuel. Donc en plein Corinthe, l’évangile s’introduisait dans une polémique avec le milieu parce qu’il opère selon une discrimination assumée. Romains 1.26-27 offre aussi un éclairage important sur l’égarement spirituel et moral dans lequel cette déviation nous introduit. Ce que le monde demande aujourd’hui et qui reçoit l’impulsion de la Cour suprême est le redressement d’un exercice qui prévalait depuis l’époque de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19). Or, Dieu a été déjà très clair dans les textes vétérotestamentaires l’acte homosexuel (Lévitique 18.22 et Lévitique 20.13). Les hommes, grâce aux institutions démocratiques, postulent aujourd’hui un renversement des standards divins et théocratiques pour rendre opérante l’idéologie postmoderne qui place l’homme au centre du monde et qui élimine Dieu dans ses représentations. Ils poursuivent sur le plan légal et sociétal le processus irréversible de la mort de Dieu très tôt abordée par les philosophes. Et l’homosexualité participe dans ce processus. Sa légitimation correspond au projet de l’autonomisation de l’homme rendue possible grâce à la laïcisation de la société. L’homme s’est affranchi officiellement de la tutelle de Dieu : il se marie donc à un autre homme, mettant du coup en question l’héritage divin de l’hétérosexualité.
L’homosexualité est une forme avancée de la rébellion contre Dieu. C’est pourquoi elle ne peut se diffuser pacifiquement. Toute rébellion porte en soi des germes de violence. C’est pourquoi elle a des assises idéologiques, médiatiques, économiques et politiques puissantes et sous-estimées qui déforment ou déconstruisent toute vision contraire. Elle se veut un péché parmi les autres et exprime l’usage du libre arbitre de l’homme qui rejette toute dépendance par rapport à Dieu qui a été habilement chassé de l’histoire comme s’il s’agissait d’un mythe, d’une légende. Le discours de l’Église devrait consister en un ressourcement dans l’arsenal biblique qui met surtout en relief le fait que l’homme est créé en tant que couple avec la femme, sa côte. Il faut rappeler aux croyants leurs obligations de laisser la Parole informer le sens et l’essence même du mariage en tant qu’institution divine. Il faut valoriser et surtout encadrer le mariage hétérosexuel, pour qu’il maintienne, au moins au sein de l’Église et de la société, sa pertinence sociale en tant que cadre créé par Dieu pour l’épanouissement de l’être humain. Il faut révéler le caractère improductif de l’homosexualité qui en fait une menace pour la perpétuation de l’être humain. En effet, aucun enfant ne peut être issu du mariage homosexuel et conséquemment, la survie de notre espèce est menacée par la généralisation de l’homosexualité. Que dire de l’effondrement de la famille ? L’enfant qui sera élevé dans la négation totale de son identité biologique et naturelle, puisqu’adopté par des familles homoparentales, ne peut qu’en porter des séquelles. Si les études révèlent que l’absence du père ou de la mère a des incidences sur le développement psychologique de l’enfant, il faut dire que l’homoparentalité prive celui-ci au départ d’au moins un parent avec tous les risques que cela comporte.
Son avenir dans ce cadre est compromis de sorte que l’illusion de bien-être vendue par les partisans de l’homosexualité met en perspective bien des dangers que l’hétéro parentalité seule peut permettre d’éviter. En somme, en renversant les fondements de Dieu, l’homme n’a pas pu faire mieux. Au contraire, il s’enfonce dans la putréfaction morale et s’autodétruit. Ce que les armes à feu n’ont pas pu faire, l’homosexualité le fera à partir d’un mode opératoire différent. Et l’Église doit aligner tous les arguments à la fois théologiques, sociologiques et même philosophiques qui démontrent cela, sachant que l’homosexualité est une réalité transversale qui doit être combattue sur tous les fronts. L’Église doit aussi encourager les gens à se positionner comme modèle dans toutes les sphères de la société puisque leurs témoignages sont encore plus puissants que les arguments. Elle opposera ainsi une limite à la désarticulation morale et à la crise existentielle qui caractérise plus que jamais notre génération. Il ne faut pas non plus perdre de vue le fait que cette nouvelle donne s’inscrit également dans le sillon des événements prophétiques qui accompagnent la fin des temps.
En définitive, d’un point de vue eschatologique, l’homosexualité généralisée remettra le monde dans la situation antérieure qui a prévalu des millénaires avant la destruction de tout un segment de la terre par le feu. En ce sens, si Dieu n’a pas épargné Sodome et Gomorrhe alors qu’il faisait grâce à Lot (Genèse 19 :19 et 21), il n’épargnera pas non plus une génération perverse et oublieuse de ses racines. Toutefois, l’Église ne pourra pas empêcher au mal de s’installer. Mais, elle a le devoir de l’affronter en s’appuyant sur la Parole. Telle est son inaltérable mission aujourd’hui qui consiste aussi à sauver l’homosexuel de son homosexualité en l’amenant à Christ le miséricordieux et le compatissant, sachant que Christ fait toujours la différence entre le péché et le pécheur.
Écrit par Pasteur Joseph Jr. Clorméus