La
première partie concerne les catégories dans lesquelles le Noir est souvent
enfermé, notamment dans l’espace diasporique. Par exemple, il est perçu comme
étant agressif, incapable d’organisation et d’unité, le plus souvent pauvre et
peu intelligent. Pour essentialiser ce groupe socio-identitaire, on considère
comme une exception le fait que plusieurs sujets noirs se démarquent de ce qui
leur est attribué comme catégorie. La conférence a montré le fait que la
division, le désordre, la violence ou la pauvreté n’avaient pas de couleur.
Même plus, d’autres nations n’ayant pas de Noirs dans leur population sont dans
des conditions précaires avec une infrastructure socioéconomique qui laisse à
désirer. Quand on fait l’histoire, il faut périodiser. Ce principe normatif
permet de découvrir que ceux qui sont appelés Noirs, furent pendant un certain
temps les grands dirigeants de ce monde. La couleur ne peut vraiment pas aider
à prédire les comportements humains qui sont l’expression de la combinaison
complexe de plusieurs facteurs à la fois social, culturel, caractérologique,
génétique, mental... Par contre, l’internalisation des représentations
dominantes relatives aux Noirs comporte un lot de conséquences majeures sur
ceux qui se considèrent comme Noirs, surtout quand ils ne connaissent pas leur
histoire de manière à opérer un dépassement. C’est dans cette optique que l’on
a vu que le rôle des médias dans la perpétuation de certains stéréotypes
pouvait affecter la manière dont se construisait l’identité de l’homme noir ou
plutôt de certains hommes noirs.
Écrit par Joseph Jr. Clorméus
© Ministère ResureXion 2016
Tous droits réservés.
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